Crée en 2000, l’ONG Aide aux Enfants Déshérités a pour but de recueillir des enfants qui sont dans la rue et les former en couture ou en tapisserie. Basée à Banbéto dans la commune de Ratoma, l’ONG a aussi pour ambition de rapprocher les femmes qui n’ont pas de métier.
Fatoumata Binta Bah est l’une des personnes que l’ONG assiste « je suis là il y’ a de cela un an, vraiment je suis très contente de ce que j’ai appris, j’étais à un autre atelier de couture mais le propriétaire nous disait qu’on faisait trop de bruit, pratiquement je ne faisais rien c’est ainsi que cette dame m’a recueilli. Je demande à toutes les femmes de chercher un métier car de nos jours on ne doit pas se contenter de ce que l’homme nous donne » se confie-t-elle.
De son côté, Djenabou Mouctar Bah est étudiante en licence3 sociologie à l’université de Sonfonia. Pour cette dame, la femme ne devrait pas se fier qu’à un seul travail « l’être humain doit se former surtout les femmes, par la grâce de Dieu, la maîtresse nous entretien bien. J’ai fait sept ans ici et j’aime bien la couture aussi. Actuellement je couds pour moi, ma famille et je vais à l’université aussi. Mon mari n’a pas de problème, quand je quitte à l’université très tôt je viens par-là » explique-t-elle.
L’initiatrice de ce centre notifie qu’elle n’a pas de moyens financier, elle demande surtout au gouvernement, aux institutions internationales à lui venir en aide pour son combat d’émancipation de la femme « je recueille des enfants au marché qui revendent et nous les invitons à venir au centre. Actuellement, j’ai quinze apprentis filles comme garçons. J’ai réalisé tout cela sur fond propre, je demande au gouvernement et aux bonnes volontés de nous aider. J’ai dix machines qui ne fonctionnent plus » lance Sira Djouma Bah.
Outre la couture, cette ONG apprend aux enfants comment faire la tapisserie. Au nombre de huit recueillis sur les routes de Banbéto, ces enfants dorment à la belle étoile.
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