En cette période de vacances, nombreux sont ces usagers qui se déplacent d’un lieu à un autre, toutefois, la circulation devient difficile pour eux par manque de carte d’identité nationale. Ils sont obligés de payer une somme colossale pour être en possession d’une carte. Ce déficit est dû au manque de planche.
Mariam Barry étudiante à Labé est revenue à Conakry pour passer ses vacances, elle raconte sa mésaventure « J’ai essayé de rentrer en possession d’une carte d’identité nationale pour me permettre de voyager en toute liberté, mais en vain. Lorsque j’ai été au service concerné leur réponse était très simple qu’actuellement il n’y a pas de planche pour la conception des cartes. Comme j’étais pressée, j’ai pris le risque en me déplacent sans carte d’identité nationale puisque qu’un passager m’a dit que je peux payer 5000frg au niveau de chaque barrage » se confie-t-elle.
M’Ballou Soumah résidente a Mamou déplore le laxisme de l’Etat pour ce problème « on ne peut pas nous dire dans les médias qu’il y’a suffisamment de planches pour la conception des cartes d’identité nationale et quand on se rend sur les lieux indiqués on trouve le contraire. Après ce sont des démarcheurs au niveau de la police qui vous rappellent et vous demandent de payer de l’argent pour obtenir la carte. En plus on nous arnaque au niveau des barrages ou lieu d’assurer notre sécurité » dénonce-t-elle.
De son côté Madame Barry enseignante à Conakry dénonce la procédure entamée pour l’octroi d’une carte « Le jour où j’ai été dans un commissariat de police pour la conception de ma carte d’identité nationale on m’a dit d’aller chercher le certificat de résidence dans mon quartier, arrivée là-bas j’ai payé 15.000 GNF afin de pouvoir obtenir ce certificat et par après j’ai payé la photocopie de certains papiers de renseignement ensuite je me suis dirigée au commissariat et on m’a demandé de payer 100.000 GNF pour ne pas que le dossier retarde » déplore-t-elle.
Cette situation devrait interpeller le haut lieu à mettre des stratégies en place pour soulager les riverains pour leur sécurité et circuler librement dans le pays.
Korka Bah 622 61 12 41