L’Organisation Mères et Enfants de Guinée et d’Afrique (OMEGA) était face à la presse ce mardi à Coleyah pour parler du thème «Respect de la convention internationale des droits des enfants en Guinée et la lutte contre les violences basées sur le genre ».
Cette convention est célébrée, le 20 novembre de chaque année qui marque le jour de l’adoption par les États-Unis en 1989. Cet accord international des droits de l’enfant avec des textes de 54 pages affirme qu’un enfant n’est pas seulement un être fragile qu’il faut protéger, mais c’est une personne qui a le droit d’être éduquée, soignée, protégée quel que soit l’endroit auquel il est né dans le monde.
En Guinée, le droit des enfants est loin d’être respecté dans certains ménages, c’est pourquoi OMEGA a mis profit cette journée pour sensibiliser le public sur le droit des enfants, de promouvoir et de mettre en lumière plusieurs aspects mais aussi de transformer cette date en des actes concrets en faveur des enfants partout dans le monde .
Privés d’une éducation, ces enfants sont souvent dans les rues pour vendre, une situation que dénonce l’ambassadrice d’OMEGA Kadiatou Konaté. Pour l’ambassadrice il faut le respect des textes « Il faut le respect de la convention internationale relative au droit des enfants en Guinée de façon générale » lance-t-elle.
Parlant du mariage précoce, Konaté Kadiatou a donné des statistiques qui a un aspect négatif dans l’épanouissement de la jeune fille « 22,8% des filles de moins de 15ans sont données en mariage et 55,6% sont données en mariage avant l’âge de 18ans » des statistiques qui peuvent freiner le développement d’un pays précise-t-elle.
Abordant les Mutilations Génitales Féminine MGF, 97% des filles sont excisées en Guinée. Et les filles sont souvent exposées aux travaux ménagers au lieu de bénéficier du même avantage des garçons pour aller à l’école.
L’ambassadrice invite les parents, le gouvernement et tous les acteurs concernés à laisser les enfants jouir de leur droit pour une bonne croissance.
Korka Bah 622 61 12 41