La République de Guinée enregistre actuellement assez de mouvements. Ces soulèvements sont dus sur le plan politique, à la diffusion des résultats provisoires issus des élections communales contestés par certains citoyens et au niveau du système éducatif, le mot d’ordre de grève lancé par le camp d’Aboubacar Soumah du SLEG qui demande une amélioration des conditions de vie des enseignants.
Ces différentes grognes ont paralysé toutes les activités du pays et des morts d’Homme s’en ont suivi. Face à cette triste réalité que traverse actuellement le pays, des femmes ont exprimé leur inquiétude et ont demandé toutes les parties prenantes de chercher un terrain d’entente pour mettre terme à cette crise.
C’est le cas de Mme Cissé Mamadama vendeuse au marché Cosa qui se dit inquiète de l’avenir de la nation « à chaque fois ce sont des manifestations sur manifestions où allons-nous ? Est-ce qu’un Pays peut se développer à cette allure ? Le pouvoir en place ne veut pas laisser, et ceux de l’opposition ne veulent pas comprendre, et nous avons vu ce qui s’est passé dans certains pays de la sous-région à cause de ces soulèvements politiques et Ethniques » Déplore-t-elle.
En ce qui concerne la grève des enseignants déclenchée par camarade Aboubacar Soumah secrétaire générale adjoint du SLECG suspendue depuis quelques mois, Mme Cissé donne son point de vue « les enseignants sont très mal Payés, l’Etat doit revoir leur situation, ils n’ont pas où voler, et c’est grâce à eux, il y’a des cadres dans le Pays mais s’ils sont mal entretenus, comment les enfants pourront ils recevoir une bonne formation ? Ceci ne devrait même pas être un bras de fer entre le gouvernement et les enseignants, ils doivent revoir leur condition de vie » notifie-t-elle.
Sur la même longueur d’onde Mme N’sira Camara invite la population au calme et à la retenue « je dirais à toutes les parties prenantes de passer par la voie la plus simple, car la violence ne peut rien résoudre dans un Pays, que tu sois Malinké ou peulh la Guinée appartient à tout le monde et quand on met le feu ou allons-nous partir ? Nous avons vu la Sierra Leone, le Libéria, la Côte d’Ivoire comment la guerre a détruit ces pays, donc nous devrons nous calmer et nous retenir » lance-telle.
Il faut noter que des ONG locales, des institutions internationales ont aussi lancé un appel pressant aux guinéens de garder la quiétude la sociale pour ne pas sombrer l’avenir de la nation dans un déluge de malheur.
Mansaré Soumah Naby Moussa 628-820-256/656-289-478