Très tôt ce matin du lundi 26 février, des jeunes de la société civile guinéenne réunis en collectif pour une ‘’Mobilisation citoyenne pour sauver l’école guinéenne’’ ont été empêchés de faire leur marche pacifique par les forces de l’ordre à Kaloum. A travers ce mouvement, ils voulaient demander les deux camps notamment le gouvernement et le syndicat de trouver une solution pour une sortie de crise. Conséquence, 15 d’entre eux ont été transférés à la maison centrale puis relâchés après l’intervention du chargé de communication du ministère de la sécurité Boubacar Kassé.
Barry Safiatou activiste de la société civile l’une des rescapées de cette altercation condamne cet acte « nous nous sommes retrouvé ce matin ici à Kaloum pour appeler le gouvernement à Dialoguer, pour que nos enfants puissent retourner à l’école, mais on a été bloqué au niveau de la rentrée de la direction du port autonome par les forces de police et c’est ce qui a été anormal et injuste de leur part » déplore-t-elle.
Pour Mme Barry, ce mouvement est légitime pour une sortie de crise « Cela fait trois semaines que nos enfants ne partent pas à l’école, il faut qu’on arrête parce que nous sommes dans un Pays de droit, nous ne comptons pas baisser les bras. C’est vrai que l’objectif était de ramener les enfants à l’école, mais nous avons d’autres projets en cours » nous confie-t-elle.
Au-delà de cette marche pacifique initiée par les jeunes de la société civile guinéenne, s’ajoute la grève illimitée lancée par l’Union Générale des Travailleurs de Guinée l’UGTG, sans oublier celle du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée SLECG, et l’annonce de la ville morte de l’opposition pour contester les résultats issus des élections communales.
Mansaré Soumah Naby Moussa628-820-256/656-289-478