A l’occasion de la journée internationale des droits de la femme ce 08 mars, notre rédaction a sillonné le marché de Cosa dans la commune de Ratoma, pour recueillir leur opinion. Les vendeuses de ce marché se disent exaspérées de la situation du pays.
Diallo Mariam vendeuse de riz: En cette journée, notre objectif c’est de manifester pour la reprise des cours. Nous sortons très tôt et nous rentrons tardivement tout cela pour payer les frais de scolarité de nos enfants. Je demande au gouvernement de respecter le souhait de la gente féminine, Pour les violences conjugales j’invite l’Etat à appliquer la loi puisque dans d’autres pays elle est appliquée.
Koïvogui Jeanne vendeuse de l’huile rouge : Nous sommes traitées d’une manière défavorable. Les mariages précoces empêchent certaines d’entre nous de pousser les études. J’invite les parents à laisser leurs filles choisir leur mari, et je dirais qu’il faudrait que les hommes chassent que nous les femmes avons des droits aussi.
Oumou Hawa sow vendeuse d’habit: Il faudrait que les hommes nous respectent, surtout actuellement avec la sortie ascendante des vidéos sextape. La femme ne doit pas être battue comme un animal, le respect doit régner puisqu’on le mérite.
Traore Aïcha vendeuse d’aubergine : Il faudrait que le gouvernement sache qu’on est fatiguée de toutes ces crises dans le pays, la cherté de la vie, les violences de tout genre et nos enfants ne vont pas à l’école et il y’a un risque de faire une année blanche. J’invite l’Etat à prendre des mesures idoines pour mettre fin à ces problèmes dans le pays.
Korka Bah