Pendant que certaines femmes se débattent à être autonomes, et que des plaidoyers sont lancés pour l’équité entre les hommes et les femmes. D’autres par contre n’honorent pas ce combat de longue haleine. Dans les universités par exemple, une étape où chacun se forme pour un métier, des jeunes filles au lieu de suivre normalement les cours préfèrent être à la merci de leur professeur pour avoir une note satisfaisante.
Même si quelques-unes se montrent compétentes et compétitives sur le marché d’emploi, la majorité de cette couche sociale se distingue souvent par des attitudes non catholiques. Pour Bountou soumah étudiante dans une université de la place, cette attitude n’est pas du tout appréciable « certaines se donnent aux professeurs à causes des notes, et ce n’est pas appréciable, pour leur propre famille et elles sont appelées à gérer quelque part ou chercher du travail, ce qui veut dire qu’elles se donneront aux hommes pour avoir des postes plus tard » déplore-t-elle.
Aïcha Traore une autre étudiante estime que certaines filles le font car elles se sous estiment « On est au même titre que les jeunes garçons, pourquoi ne pas réviser les leçons ? Le temps qu’on prend à coucher avec les professeurs pourquoi ne pas se donner à la formation au lieu de perdre sa dignité. La meilleure façon de lever la tête dignement dans un entourage est que tu fasses ton travail ou les études dans la clarté » notifie-t-elle.
Pour sa part, Mariam Barry invite les femmes à être indépendante « La femme est le baromètre de la société, elle sera demain une maman, donc lorsqu’une femme est bien éduquée, c’est le pays qui ira de l’avant, j’invite les femmes à travailler dur pour être autonomes » lance-t-elle.
A l’image des universités, certains départements de l’administration vivent la même situation. Pendant que les hommes se lancent dans des compétitions, des femmes par complexe d’infériorité préfèrent se recroqueviller à leur place.
Korka Bah