A quelques jours de mois de ramadan, les mariages ne font que s’accroitre du jour au lendemain. Cette année comme les années précédentes, ils sont nombreux les jeunes couples à officialiser leur union à l’état civil. En ce mois d’avril, dans quatre communes de la capitale le nombre de mariage croit en nombre exponentiel.
‹‹Actuellement, nous sommes à 418 mariages, parce qu’à l’approche du mois de ramadan il y’a beaucoup de Mariage, tout cela s’explique parce que nous sommes à 95% musulmans›› annonce M. Youssouf Keita officier d’état civil assistant dans la commune de Matam.
Contrairement aux années précédentes, l’année 2018 est marquée par l’union des jeunes, un constat que M. Keïta apprécie ‹‹il y’a un remède fondamental qui se fait maintenant et qui est encourageant, les jeunes d’une vingtaine d’années se marient maintenant›› rajoute-t-il.
Dans la commune de Ratoma le constat reste le même ‹‹ les mariages étaient au ralenti, habituellement on fait par mois près de 2000 mariages, cependant pour le seul mois, c’est à dire il y’a les deux dernières semaines on est au moins à 120 mariages et il reste encore deux semaines et plus le mois s’approche plus les mariages s’accentuent›› renchérit M. Aliou Souaré assistant de l’officier de l’état civil de Ratoma.
A Dixinn Mme sall chargée de l’état civil dans cette commune, a donné le nombre de mariages qu’ils ont célébré du 25 au 29 de ce mois d’avril ‹‹rien que pour ce week-end, le jeudi 25 il y’a eu un seul mariage, le 26 on a eu 7, le 27 et le 28 avril, 18 mariages étaient programmés, rien que ce week-end du vendredi au dimanche›› précise-t-elle.
Quant à la commune de Matoto la plus grande commune de la capitale, durant les deux semaines plus de trois registres ont été utilisés ‹‹ à Matoto ça fait deux semaines on a fait trois registres de mariage et chaque registre contient 100 mariages et ça fait plus de 300 mariages. Cette semaine encore on a plus de 100 mariages. Nous n’avons pas fait les statistiques c’est pourquoi on ne peut vous donner exactement les chiffres›› nous confie M. Barry Alpha Oumar chef de section mariage à l’état civil de Matoto.
Cependant dans la commune de Kaloum, les responsables n’ont pas voulu se prêter à nos questions concernant cette enquête. Les agents de l’état civil de ces quatre communes sont confrontés aux mêmes difficultés qui sont entre autre: le non-respect de l’heure par les mariés, l’indiscipline des forces de l’ordre dans les mairies.
Mansaré Soumah Naby Moussa