Durant les 17 dernières semaines de l’année 2018, la Guinée a enregistré selon l’Agence Nationale de la Sécurité Sanitaire ANSS, 497 562 cas suspects, 37 869 qui ont été confirmés et 25 cas de décès du paludisme.
Cette maladie touche en général les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes. Le paludisme est une maladie endémo épidémique qui est causé par le plasmodium. Pour le cas spécifique de la Guinée, la malaria est la plus fréquente.
Selon Tamba Jacque Millimono du département surveillance à l’ANSS, le paludisme se transmet de façon indirecte avec un agent vecteur qui est l’anophèle femelle. Les signes de la maladie selon l’expert sont entre autres « Une fièvre qui peut aller au-delà de 38°C, les céphalées, les vomissements qui sont le paludisme simple. Et le Paludisme compliqué ou grave c’est l’anémie, la prostration » annonce-t-il.
Pour prévenir le paludisme, M. Millomono invite les citoyens à prendre certaines dispositions « il faut jouer sur l’agent contagieux, c’est-à-dire la lutte active vectorielle en pulvérisant les maisons avec les insecticides, faire l’assainissement de notre environnement. La prise des médicaments, dormir sous les moustiquaires » suggère-t-il.
Le spécialiste notifie aussi qu’il faut sensibiliser les communautés à utiliser les moustiquaires surtout à l’intérieur du pays.
Hasso Bah 623125203