En début de weekend dernier, le comité National de lutte contre la traite des personnes et des pratiques assimilées a fait un accent sur le cas des femmes de ménage qui sont souvent victimes de toute sorte de violences physiques et psychiques.
Au-delà des travaux ménagers qu’elles font à longueur de journée avec une rémunération insignifiante, ces femmes sont aussi exposées à des viols de la part de leur patron. Œuvrant pour la défense des droits de l’Homme, ce comité et le ministère de l’action sont informés de ces abus, c’est pourquoi l’équipe envisage pour soulager ces femmes de leur prendre en charge et de travailler avec les organisations de la société civile qui s’intéressent à ce problème.
« La prise en charge de ces femmes, c’est l’encadrement juridique. L’OIT a élaboré une convention sur le travail domestique, le rôle de l’Etat c’est de mettre en place l’environnement qui permet de protéger les droits de l’Homme en général et en particulier les femmes de ménage » annonce Aboubacar Sidiki Camara président du comité.
Toutefois, ces victimes ont souvent peur de dénoncer ces abus, ce qui pénalise l’action du comité pour leur défense « nous sommes heureux de savoir qu’il y’a des associations qui se créent pour ces femmes de ménage, qui donnent des conseils et qui recrutent pour les placer dans les familles pour le travail. Mais les femmes craignent de dénoncer pour ne pas perdre leur emploi, il faut oser dénoncer » Conclu-t-il.
Hasso Bah 623125203