Plusieurs étudiantes de l’Université de Foulayah dans la préfecture de Kindia, souffrent énormément. Elles mènent une vie de combattantes pour subvenir à leurs besoins vitaux .Cette réalité n’échappe à personne dans la cité des agrumes. En ce mois saint de ramadan, des étudiantes de Foulaya ne bénéficient d’aucune aide pour pouvoir s’acquitter de ce moment de pénitence.
Interrogée par rapport à sa situation, Ramatoulaye sow étudiante dans cette université explique « nous souffrons ici à Foulaya, on a le problème de logement, de nourriture, de l’eau. On paye 120 mille ou 150 mille GNF par chambre entrée-coucher sans douche. On paye le transport, même si on est malades nous ne sommes pas traitées, on n’a pas de soutien de la part de l’Etat » dénonce-t-elle.
En outre, Mlle Sow révèle que les étudiants reçoivent tardivement leur maigre pécule « Même nos bourses d’entretien avant de recevoir ça trouvera que nous avons fini de prendre des dettes un peu partout pour satisfaire nos besoins. Nous demandons l’aide des bonnes volontés » lance-t-elle.
Elles sont nombreuses à rencontrer ces difficultés, mais le seul souci qui les animent, comment devenir une grande personnalité demain ? C’est le cas de Fatoumata Camara qui se confie « là où je suis on me donne à manger, mais le reste je me prends en charge comme le transport, les habits et autres besoins. C’est moi-même qui assure, sans oublier aussi le manque du courant et de l’eau » indique-t-elle.
Les étudiantes de l’Université de Kindia comme celles des différentes universités du pays traversent pratiquement les mêmes difficultés. Une situation qui devrait interpeller le département de tutelle à revoir les conditions de vie des étudiants en République de Guinée.
Mamadou Samba Diallo