Après deux jours de manifestations du front national pour la défense de la constitution (FNDC), L’impact se répercute sur les activités socio-économiques de certaines femmes de la cité des agrumes. Nombreuses femmes de Kindia se plaignent des manifestions et font appel à un dialogue.
Pour Mabinty Camara commerçante au grand marché de Kindia, les femmes ont été les premières à subir les conséquences « ces deux jours passés on a eu du mal à avoir de quoi manger, parce que le marché est complètement paralysé, les boutiques et magasins sont fermés, les villageoises ne viennent pas, elles ont peur donc rien ne marche ici. Et s’il n’y a pas de mouvement cela ne nous arrange pas parce que nous avons des enfants, nos maris ne travaillent pas, et quand on revend c’est pour le quotidien » dit-elle.
Le système éducatif aussi a été impacté durant ces deux jours comme le confirme Fatou Camara mère de famille « chaque année ils organisent des manifestations ou des grèves sauf après l’ouverture des classes alors que nos enfants étudient dans les écoles privées. On paie donc si ça n’étudie pas nous perdons notre argent. Je demande aux autorités de passer par tous les moyens pour nous sortir de cette crise » lance-t-elle d’un air colérique.
Le secteur du transport aussi n’a pas échappé à ce phénomène, les chauffeurs passent des heures à attendre des clients qui sont majoritairement des femmes. Mamadama Camara passagère de Kindia Friguiagbè dit avoir attendu des heures à bord d’un taxi par faute de passagers.
Il faut préciser que la ville de Kindia n’a pas connu de violences durant ces deux jours, mais certaines activités restent toujours paralysées.
Mamadou Samba Diallo 657835989