Soucieuses de la paix, de la quiétude sociale et de l’unité nationale, les femmes du front national pour la défense de la constitution (FNDC) ont dans une déclaration rendue publique ce vendredi 10 janvier à Conakry, interpellé les forces de l’ordre dans leur devoir régalien.
Prenant la parole au nom des femmes du FNDC, Mme Aïssatou Sow a rappelé que les forces de l’ordre sont avant des citoyens de cette nation « Nous tenons à vous signifier que vous êtes des citoyens à part entière de cette nation et que l’uniforme qui vous distingue de nous autres citoyens, vous oblige à protéger, défendre, sauvegarder nos vies et nos biens. C’est à ce titre que nous nous adressons à vous, Vous qui êtes nos pères, époux, frères et fils. En vous rappelant que l’article 141 de la constitution, vous oblige à être républicains ; au service de l’intérêt général de la nation ; apolitique et soumise à l’autorité civile » indique-t-elle.
D’un air serein et déterminé, la porte-parole de la séance annonce que les femmes du pays n’accepteront plus que leurs enfant soient tués à bout portant « Mieux qui quiconque, vous savez et êtes conscients des maux et des douleurs qui minent la vie des guinéens aujourd’hui. C’est pourquoi, nous n’accepterons plus que vous tuez gratuitement nos enfants ; nous n’accepterons plus que vous nous violentez ; nous n’accepterons plus que vous vandalisez nos biens ; nous n’accepterons plus que vous détruisiez nos concessions ; nous n’accepterons plus que vous violiez nos intimités» martèle-t-elle.
Les femmes du FNDC exhortent aux forces de défense et de sécurité d’être républicaines « Donc, les femmes du FNDC à l’instar des autres couches sociales de la nation, par cette déclaration exhortent les forces de défense et de sécurité d’être plus républicaines dans l’exercice de leur mission. A défaut, la résistance à l’oppression étant un droit constitutionnel en vertu de l’article 21 aliénât 4 de la constitution, nous femmes de Guinée comptons bien jouir pleinement de ce droit en ne restant plus les bras croisés» précise-t-elle.
À noter que hier jeudi 09 janvier, premier jour de la grève des enseignants, deux jeunes ont été tués sur l’axe le Prince.
Mansaré Soumah Naby Moussa 628-820-256