C’est la période de la culture de laitue, autrement dit la salade. Elles sont nombreuses ces femmes de la commune urbaine de Kankan, qui font la production et la vente de cet aliment qui est la salade. Comme d’habitude, c’est aux alentours du fleuve Milo de Kankan, qu’elles font cette activité potagère notamment de l’aubergine, la tomate, la salade…
Malgré les nécessités de cette activité, la plupart des productrices évoluant dans ce secteur, la culture comme la vente, restent confrontées à d’énormes difficultés au quotidien. Djene Fofana est jardinière au long du fleuve Milo précisément dans le bas-fond situé au quartier Banakoroda « Nous cherchons les pépinières de salade pour planter dans nos différents sites et les Arroser autant que nous le pouvons. Donc après tout si la salade donne bien on les envoie au marché afin de les revendre petit à petit et actuellement le marché n’est pas si favorable» explique-t-elle.
Avant de citer quelques difficultés, Djene Fofana lance un appel à l’endroit des autorités locales « Je lance un appel solennel à l’endroit des autorités à nous venir en aide pour développer ce secteur. Par ailleurs l’une de nos difficultés est la divagation des animaux domestiques qui détruisent nos plantes jardinières surtout nos salades» indique-t-elle.
Au marché Sogbé, on y trouve des vendeuses de la Salade, l’une d’entre elles, Fanta Camara revient sur le processus de vente « Ici le prix de la salade varie de 2000 FG à 2500 FG ça dépend du besoin de nos clients, pratiquement les prix ne sont pas du tout chers. Quand le client vient on trouve toujours des consensus» notifie-t-elle.
Malgré les bonnes initiatives de ces femmes, elles ne bénéficient d’aucun accompagnement et font de leur mieux pour joindre les deux bouts.
Facely Sanoh depuis Kankan pour actualitefeminine