La capitale guinéenne Conakry, et d’autres préfectures à l’intérieur du pays, n’ont pas célébré la fête du travail ce vendredi 1er mai à cause du COVID-19. Dans la commune urbaine de Kankan, plusieurs femmes qui enseignent dans les établissements privés ont expliqué leur calvaire durant cette période.
Enseignante au groupe scolaire privé 2MS de Kankan, Mme Aminata Kaba invite les responsables des écoles privées à penser à leurs enseignants même s’il n’y a pas cours durant cette période « pour cette journée internationale du Travail, je souhaite bonne fête à tous les enseignants. Je demanderais aux patrons des différents établissements scolaires privés de la place de s’impliquer davantage pour l’amélioration des conditions de vie de leurs employés. Depuis l’aube de cette crise sanitaire nous avons rien eu comme salaire» dénonce-t-elle.
Même son de cloche chez cette autre enseignante qui interpelle le gouvernement « je souhaite d’abord bonne fête de Travail à tous les Travailleurs du pays. Je profite de cette occasion pour dire au gouvernement de penser à nous qui évoluons dans écoles privées. Depuis l’arrêt des cours dû à cette pandémie, nous sommes à la maison, pas de salaire pour nous et pourtant ceux des écoles publiques continuent de recevoir leur salaire. Donc j’en appelle le ministre de l’éducation nationale de revoir notre situation et aux fondateurs des écoles privées d’être solidaires avec Nous» lance-t-elle.
Pour rappel, le 1er Mai de chaque année depuis 1886, l’humanité célèbre la journée internationale du Travail.
Facely Sanoh depuis Kankan pour actualitefeminine