Le port obligatoire des masques est devenu dans la commune urbaine de Kankan comme une méthode du chat qui guette la souris ! Tout au long de la journée, on assiste à des scénarii entre policiers et citoyens de la ville de Nabaya.
Ces agents en majorité des policiers, qui sont stationnés dans les différents carrefours de Kankan pour réguler la circulation fuient carrément la tâche qui les incombe et bondissent sur le premier contrevenant qui passe sans cache-nez. Ils s’empressent d’encaisser les 30.000 GNF d’amande de façon brutale et qui provoque de violentes disputes à longueur de journée entre policiers et Citoyens.
A en croire les témoignages d’une dame hors micro, à peine qu’elle ait poussé sa bavette pour communiquer au téléphone, elle s’est faite directement prendre par un agent de la police stationné au rond-point de l’Université Julius Nyerere de Kankan.
Delà, une autre scène s’est produite au rond-point du Grand marché entre une dame de la trentaine et des agents de la police « Ce matin je venais au marché pour acheter les condiments, brusquement un policier est sorti devant moi en pleine circulation, et il retire la clé de ma moto, je lui ai demandé de me dire ce que fait comme infraction, il dit carrément que ma bavette est mal portée et de payer 30.000 GNF, sinon qu’il ne me laissera pas. C’est ainsi j’ai appelé mon mari qui a intervenu. Il faut préciser aussi que des gendarmes ont débarqué chez nous jusqu’à rentrer dans notre maison pour ce problème de bavette et nous étions dans un domicile privé» dénonce Doussou Camara.
Il faut rappeler que ces policiers en charge de faire respecter ces mesures de barrière sanitaire pour éviter la propagation de COVID-19, sont plus souvent décriés par la quasi-totalité des citoyens de la ville de Nabaya.
Facely Sanoh depuis Kankan pour actualitefeminine