Depuis les premières pluies à Conakry, les tas d’immondices ont occupé les grands marchés de Conakry. A titre d’exemple, du marché Mayalon à Yimbaya-Tannerie en passant par le grand marché Matoto jusqu’au marché d’Enta, dans la commune de Matoto c’est le comble !
Une montagne d’ordure qui déclenche une odeur nauséabonde rend ces marchés publics invivables et impraticables par la clientèle. Surtout en cette période de crise sanitaire provoquée par la pandémie à COVID-19, aucune disposition n’est prise par la mairie et les administrateurs des marchés pour protéger les occupants.
Retrouvée au marché Mayalon, cette étalagiste déplore les conditions dans lesquelles elle revend « les ordures nous gênent ici. Si les autorités pouvaient nous aider à ramasser ces ordures, ça nous fera beaucoup plaisir. Nous revendons dans une situation critique, l’air que nous respirons même n’est pas bon pour la santé. Actuellement je ne gagne pas tellement de clientèle, les autorités doivent prendre leur responsabilité » signale Gnalen Condé vendeuse de condiments.
Tout à Côté de Gnalen, Rose Tolno vendeuse de piments précise qu’elle avoisine avec les tas d’ordures « c’est dans les saletés que nous débarquons et étalons nos marchandises. Les ordures ont envahi toutes nos places et nous sommes exposés aux microbes et à beaucoup de maladies » nous confie-t-elle.
A l’image de ces marchés cités ci-haut, plusieurs marchés publics de la capitale traversent le même calvaire. A Gbéssia, en passant par le marché de Bonfi sans oublier le grand marché de Madina, le constat reste le même en cette période crise sanitaire.
Mansaré Soumah Naby Moussa pour www.actualitefeminine.com