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Home MONDE RURAL

Kindia/Impact COVID-19: des statistiques alarmantes dans le secteur agricole

Actualitéfeminine by Actualitéfeminine
12 août 2020
in MONDE RURAL
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Le secteur agricole à l’image de beaucoup d’autres secteurs est négativement impacté par la COVID-19 dans la commune urbaine de Kindia. Des pertes énormes sont enregistrées au sein des planteurs d’ananas et des femmes agronomes ont perdu plusieurs millions de Francs guinéens.

De la production à la commercialisation, l’impact se fait sentir comme le témoigne Fatoumata Keïta directrice de l’agri Business « en terme d’estimation nous avons perdu plus de 35 tonnes d’ananas dans le champ, on n’a pas récolté. En argent cela peut aller jusqu’à 75 à 80 millions. En maraîchage, nous avons perdu 1200kg d’aubergines, cela équivaut à 8.000.000 GNF et en piments nous avons perdu 1200kg aussi. Nous avons évalué toutes les pertes durant ces 3 mois  nous avons  perdu 110 millions Frans guinéens » estime-t-elle.

Même crise chez les vendeuses d’ananas qui ont du mal à écouler leurs marchandises « avant l’arrivée de cette maladie de Coronavirus je pouvais vendre 200 ou 300 mille Francs guinéen par jour. Mais depuis que cette maladie a commencé, j’ai du mal à avoir 50 mille. Les fruits ne marchent pas et elles pourrissent tous les jours, c’est une perte pour moi parce que pour avoir les fruits avec les producteurs il faut payer. Je demande aux producteurs de diminuer le prix des fruits» explique Mariama Ciré Soumah vendeuse d’ananas.

Moussa Camara président de la fédération des planteurs de la Basse-Guinée a de son côté fait une estimation globale des pertes depuis l’apparition de la pandémie en République de Guinée « dans la zone de production de deux bassins c’est-à-dire Kindia et Maferenyah, 202 planteurs dont 11 femmes ont été impactés répertoriés et recensés. En termes d’argent, les pertes moyennes par planteur à Kindia est de 24 million 212 mille 772 FG. A maferenyah, les pertes par planteur s’élèvent à 4 millions de francs  guinéens » une différence que Moussa CAMARA explique par le fait que Maferenyah n’ait pas enregistré de pertes au premier mois de la crise sanitaire.

Avoir des unités de production et de conservation est le souhait des planteurs de la cité des agrumes.

Mamadou Samba Diallo 657835989

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