La république de Guinée abritera bientôt la première édition du Salon du Cinéma Guinéen dénommé ‘’ Gros plan du Cinéma 224’’. Initiée par la structure Phœnix vision, cette rencontre réunira durant deux jours des professionnels du cinéma, les amateurs du cinéma, les cinéphiles, les médias, les décideurs publics et privés autour du thème ‘’ Le Cinéma Guinéen, opportunité d’investissement’’.
« Cette rencontre a pour but d’échanger sur les problématiques liées au cinéma guinéen, en vue de trouver des pistes de solution, pour contribuer à la relance de ce domaine pourvoyeur d’emplois » annonce N’Kony Héroïne SYLLA présidente de la structure Ciné Eclair, membre de Phœnix vision et la responsable chargée aux affaires internes du salon du cinéma Guinéen.
Durant cet événement, plusieurs thématiques seront abordées à travers des panels, conférences et tables rondes sur les problématiques liées au cinéma guinéen «Comment investir sur le cinéma et avoir un retour sur investissement ? Comment faire un placement des produits dans un film ? Comment débaucher des financements pour un projet de film ? Et pleines d’autres choses » liste la cinéphile.
Vu le contexte actuel avec la pandémie à COVID-19, les organisateurs de cet événement sont en observation et se basent surtout à la communication pour attirer l’attention de tout le monde ou du maximum de personnes. Dans ce salon, la place des femmes notamment les actrices et/ou qui ont de maisons de production bénéficieront de plusieurs opportunités.
« Elles occupent d’ailleurs des postes de responsabilité dans le comité de pilotage du Salon du Cinéma Guinéen. Nous devons être présentes et participer, pas seulement observer, nous allons nous battre pour que l’accent soit mis sur la place des femmes et leur rôle dans le Cinéma Guinéen pendant cet événement. Nous allons saisir cette tribune pour prouver que nous pouvons et nous devons contribuer activement au développement de ce secteur, mieux, de toute la nation guinéenne » indique-t-elle.
Pour l’heure, le comité de pilotage a reçu un accompagnement institutionnel de l’Etat, précisément de l’organe de tutelle le Ministère des Sports, de la Culture et du Patrimoine Historique et aussi de l’ONACIG (Office National de la Cinématographie et de la Photographie de Guinée). Toutefois, ils n’ont à date bénéficié d’aucun financement externe, et collaborent tout de même avec des partenaires comme SOMEBODYDISIGN SERIGRAPHIE, SATERCOM, OUSKEI Consulting et d’autres qui sont en perspectives.
Au sortir de cette rencontre, les organisateurs espèrent toucher de potentiels investisseurs qui seront informés sur la méthode de rentabilisation d’une œuvre cinématographique, des entreprises seront informées sur la publicité à travers le cinéma, le secteur du cinéma sera valorisé et la lumière sera mise sur les structures évoluant dans ce domaine…
Hasso Bah