Au cours d’une rencontre ce mardi 13 avril à Conakry, entre Dr Sakoba Keita directeur de l’agence nationale de la sécurité sanitaire et Dr Mohamed Lamine Diallo du secrétariat général des affaires religieuses, il a été question d’expliquer l’impact de la vaccination sur le jeûne du fidèle musulman.
Sur la question, Dr Mohamed Lamine Diallo, au nom de l’institution qu’il représente a donné des exemples qui remontent au temps du Prophète Mohamed (PSL) concernant l’avis de l’islam sur la prévention avant de préciser que « l’islam, accorde une importance à la prévention. Et comme vous le savez, la vaccination est située dans ce cadre-là. Il faut le retenir, l’islam en fait un point d’honneur » a-t-il fait savoir.
Poursuivant, le représentant du secrétariat général des affaires religieuses renchérit en ces termes « Ce qui est maintenu dans la Fatouha (une instance du secrétariat générale des affaires religieuses ndlr) : premier alinéa : l’essai vaccinal ou le vaccin contre Ebola ou contre COVID-19 peut être administré à qui le veut pendant le ramadan sans que cela ne porte préjudice à son jeûne. Deuxième alinéa : il n’y a pas de jour à rembourser pour avoir pris le vaccin pendant la journée de ramadan. Le prélèvement sanguin pendant aussi le ramadan est permis. Et pour ceux qui veulent faire le test COVID-19, là, également soyez à l’aise. Mais là nous allons demander une doléance à monsieur le directeur, lorsqu’on introduit la tige à l’intérieur de la narine, il ne faut pas l’introduire de sorte à blesser le patient. Parce que lorsqu’il sera blessé quand il y aura le passage de sang à l’intérieur de la gorge, cela va rompre le jeûne » a-t-il précisé.
De son côté, Dr Sakoba a invité les populations à renforcer les mesures sanitaires durant cette période de ramadan, notamment lors des 5 prières ; le Nafila (prières d’intention du jeûne ndlr) et les prières de vendredis.
Au terme de cette conférence, l’ANSS a remis 1 million de bavettes au secrétariat générale des affaires religieuses, pour permettre aux fidèles musulmans de respecter les gestes barrières.
Mansaré Soumah Naby Moussa pour www.actualitefeminine.com