Pour clôturer le mois de la femme, la fondation Solidarité Féminine chapotée par Mme Bangoura Maïmouna Yombouna a effectué une caravane de solidarité féminine dans deux régions administratives de la Guinée. Ce programme qui a débuté le lundi 22 mars pour une durée de deux semaines, a pour objectif de conférer avec les femmes de la Guinée profonde.
Dix préfectures de quatre régions administratives notamment Nzérékoré, Faranah, Mamou et Boké étaient sur la ligne de mire de cette caravane de solidarité féminine. Mais par manque de moyens de financiers, les initiatrices ont touché que deux régions à savoir Nzérékoré et Faranah. Durant cette mission de la fondation Solidarité Féminine qui a duré deux semaines, la présidente Hadja Maïmouna Yombouno a écouté avec attention les recommandations des femmes vivant en milieu rural qui sollicitent un financement. Selon l’activiste pour la défense des droits de la femme, cette action a pour but d’exprimer leur solidarité féminine et apporter une modeste contribution financière.
« Elle nous a permis d’échanger avec les jeunes filles du collège de Bambo de Gueckédou, nous avons passé les messages de sensibilisation sur le sérieux qu’elles doivent avoir sur leurs études, qui se résument à leur propre vie, sur les effets néfastes des mariages précoces, des grossesses précoces en milieu scolaire. Et nous avons passé également les messages de solidarité de paix et du vivre ensemble aux femmes baromètres de la société, principales actrices du développement durable, social et économique de nos communautés, le rôle central qu’elles doivent jouer pour maintenir la cohésion sociale, sans laquelle pas de développement. Cela nous a permis de recevoir les messages de plaidoyer de nos femmes rurales pour les aider à améliorer leurs cadres de vie » annonce-t-elle.
Durant cette mission, la présidente de la fondation solidarité féminine a listé quelques difficultés « elles ont plaidé pour l’obtention des moyens financiers consistants et les équipements modernes dans le cadre de la transformation des produits locaux, elles ont insisté pour avoir les débouchés de leurs productions. Comme vous le savez, et bien souligné auparavant, elles sont les principales actrices dans toutes nos communautés et familles, car les premiers bénéfices de leurs activités sont pour nourrir leurs familles, aider les enfants à aller à l’école, à se soigner et surtout à s’occuper de la protection de l’environnement communautaire. Les difficultés d’accès à la terre ont été aussi évoquées ainsi que l’accès aux services sociaux de base » énumère-t-elle.
La fondation Solidarité Féminine, continuera à faire le lobbying et le plaidoyer auprès des grands décideurs pour une attention toute particulière en faveur des femmes vivant en milieu rural. C’est pourquoi elle intensifie ses actions de plaidoyer porte à porte pour que les autorités aident la fondation à avoir un fonds d’appui aux femmes rurales, sous le signe du mouvement de solidarité des hommes pour les femmes « HE FOR SHE » ou « LUI POUR ELLE ».
Hasso Bah