Le secrétariat général aux affaires religieuses a interdit la prière collective ces dix derniers jours du mois de ramadan à cause dit-il de la pandémie à COVID-19. Une annonce qui a irrité certaines femmes de la capitale guinéennes à notre micro ce mardi 4 mai 2021.
Mariam Camara citoyenne rencontrée sur la transversale Cosa-Tannerie : comme ils ont fini avec la campagne ils vont maintenant interdire les gens de mener leurs activités sinon pourquoi attendre jusqu’à la fin du mois de ramadan pour interdire la prière des dix derniers jours qui est beaucoup plus important pour les musulmans ?
Diallo Binta rencontrée au rond-point de la Tannerie : rien ne m’étonne en Guinée car les dirigeants font de la population ce qu’il veut en prenant des décisions que moi je qualifierais de non-conformité avec leurs propos. Il nous dit que le nombre a augmenté alors qu’aucun chiffre n’a été communiqué pour signifier le danger qui oblige la suspension de la prière collective et je me demande pourquoi le NAFILA n’a pas été aussi interdit puisque c’est aussi une prière collective ?
Condé Saran citoyenne rencontrée à Matoto Condebongnie : la solution c’était l’application stricte des mesures barrières dans les mosquées, qu’on déploie les forces de sécurité sur le terrain pour veiller à cela et non de décider sur ce qui les arrangent, puisqu’eux depuis l’arrivée de Coronavirus et autres ils n’ont jamais annulé ou suspendu, même l’ANSS aussi n’as jamais annulé les formations organisées pour leurs agents c’est une foutaise très simple.
Korka Bah 622 61 12 41