Le monde a célébré ce 03 Mai2021, la journée internationale de la liberté de presse qui intervient dans un contexte de crise sanitaire lié à la pandémie de coronavirus.
En marge à la célébration de cette journée mondiale, notre rédaction s’est intéressée à la faible participation de la couche féminine dans le monde médiatique à Kankan.
Au total, une dizaine de radios sont aujourd’hui implantées à travers la ville mais très rare de voir les femmes et jeunes filles qui s’adonnent et pratiquent ce métier dans la ville de Nabaya.
Selon certains patrons et directeurs de radio, cette faible représentativité s’expliquerait du fait que les jeunes filles et femmes, n’aiment pas pratiquer cette activité.
«Aujourd’hui dans le monde médiatique à Kankan, c’est juste un manque de volonté et elles n’aiment pas beaucoup ce métier, dans plusieurs médias locaux ici, c’est rare de voir une fille. Donc je dirai que non seulement elles n’aiment pas ce métier et il n’y a pas de volonté avec les difficultés qui se trouvent dans cette activité. Et donc cette journée doit être une occasion pour nous d’interpeller les autorités et les jeunes femmes à pratiquer ce métier » a témoigné Lancinet Kaba patron de Nabaya FM.
Interrogé hors micro, Fanta Condé, une journaliste décrit cette situation du fait que, les conditions de vie des hommes de médias à Kankan, ne sont pas du tout satisfaites pour subvenir à leur besoin mais également le faible niveau de certaines filles et des contraintes familiales.
Également, le problème de rétention d’information, le manque de matériel, des agressions verbales et physiques sont entre autres certaines difficultés des journalistes à Kankan.
À rappeler que tout comme le journalisme, il très difficile de voir des femmes et jeunes filles pratiquer des activités professionnelle. Elles préfèrent suivre un métier en couture ou en coiffure.
Facely Sanoh depuis Kankan pour actualitefeminine