Dans la sous-préfecture de Daralabé située à l’ouest et à 15 km du chef-lieu de la ville de Karamoko Alpha mo Labé, un groupement de femmes dénommé Golli nafitori évoluant dans le district de Kouraba fait la culture du Haricot. Les membres de cette structure ont eu l’appui d’un partenaire pour entamer ce projet.
Dans ce groupement, ces braves femmes du pays font la culture de la pomme de terre, le fonio, le maïs, le haricot et le riz. Mais leur penchant c’est la culture du haricot.
« Le haricot que nous cultivons aujourd’hui a beaucoup de rentabilité car tu mets peu tu récoltes beaucoup. Actuellement là où nous pratiquons la culture du haricot c’est seulement 1/2 hectare et nous sommes au nombre de 25 femmes. Certaines d’entre nous leurs maris sont décédés et d’autres malades c’est pourquoi on s’est dit de se donner la main pour pratiquer l’agriculture afin d’éradiquer la pauvreté dans certaines familles et grâce à notre effort fourni, nous avons 13.000.000 GNF dans notre caisse aujourd’hui » explique la présidente du groupement Golli Nafitori Kourouba Aminatou Baldé.
Si ces femmes ont un endroit propice pour la culture du haricot, rien ne peut les empêcher d’évoluer dans le secteur agricole. Cependant, elles rencontrent quelques difficultés au sein du groupement « ces difficultés sont énormes car les frontières sont fermées, les gens qui doivent acheter nos produits ne viennent plus suite à la fermeture de ces frontières. On n’a pas des machines, ce sont des vaches que nous louons mais c’est cher aussi, on n’a pas les moyens qui nous permettent d’acheter des machines pour pratiquer normalement l’agriculture. Nous demandons au Gouvernement, aux ONG, aux personnes de bonne volonté de nous venir en aide car nous voulons vraiment aller de l’avant. Le gouvernement doit ouvrir les frontières pour nous permettre de vendre nos produits à l’étranger car on n’achète pas tout ici » lance-t-elle.
Au terme de l’entretien, la présidente du groupement Golli Nafitori Kouraba Daralabé invite les maris à laisser leurs femmes pratiquer une activité génératrice de revenu. Elle demande aux femmes également d’être financièrement indépendantes.
De Labé Mamadou Lamarana Daralabé Bah pour actualitefeminine.com 620132028