Diariatou Diallo est une activiste de la société civile, féministe, membre de l’ONG Destin en Main, responsable financière de la structure les Amazones de la presse guinéenne, coordinatrice du club 4h avec l’humain. Elle milite dans plusieurs mouvements qui défendent les droits des femmes et des enfants.
La brave femme a fait tout son cursus scolaire à Labé. A l’obtention du bac, elle voulait faire le journalisme, cependant elle est orientée à Kankan, une nouvelle qui n’a pas plu à la famille, c’est ainsi que Diariatiou a fait droits des affaires dans une université privée dans la capitale guinéenne. Ayant l’amour du métier de journalisme, la dame de fer a suivi parallèlement une autre formation en communication et journalisme et s’est spécialisée en journalisme en santé.
Grâce à son courage, son engagement, sa détermination, elle a reçu en mars 2019 le 3e prix du Hackathon organisé par Saboutech; en mai 2019, 3e prix du Forum du numérique au Foutah et en décembre 2019 elle est nominée dans la catégorie Société Civile des J-Awards, une cérémonie qui distingue les 50 jeunes qui font bouger la nation guinéenne.
L’engagement dans la société civile se rapproche au travail qu’elle a fait dans le métier du journalisme « d’une manière ou d’une autre nous défendons les sans voix et ce sont les armes qui sont différentes mais l’objectif reste le même. Quand j’ai quitté la radio je n’ai pas voulu me retourner dans une autre car je trouvais mon combat dans la société civile, c’est là où je me suis beaucoup plus rapprochée aux organisations de la société civile. J’ai commencé à l’époque par une organisation qui avait fédéré pas mal de structures de jeunesse qui existaient qui est la synergie des jeunes leaders, c’est avec cette même synergie qu’on a commencé la lutte pour l’ouverture des classes » se souvient-elle.
En outre, Diariatou fait la promotion de la lecture et de l’écriture chez les jeunes guinéens à travers le club qu’elle coordonne 4h avec l’humain, qui est un espace de lecture et de causerie éducative sans digital pour les jeunes. Selon la jeune activiste, il faut une politique nationale pour faire la promotion des écrivains guinéens « il y a un travail intéressant qui se fait par les ainés à travers des évènements. Il faudrait que les écrivains guinéens participent aux événements à l’international » suggère-t-elle.
Auparavant journaliste, Diariatou propose à ce que les hommes de médias soient bien traités. Pour y arriver, il faudrait selon la dame de Fer assurer l’environnement dans lequel travaille le journaliste et le traitement salarial. Étant féministe, et responsable financière de la structure les amazones de la presse guinéenne, Diariatou invite les femmes à être courageuses, de faire tout pour atteindre leur objectif et ne jamais abandonner. Elle suggère à ce qu’elles aient la volonté, la détermination et surtout l’audace.
Hasso Bah