À l’occasion de la 3ème édition du salon des entrepreneurs de Guinée (SADEN) ouverte ce mercredi 09 juin dans un réceptif hôtelier de la place, le ministre délégué de l’agriculture et de l’élevage était autour d’un panel de discussion sur ‘’l’impact sectoriel du COVID et réponses agriculture/élevage« . Au cours de cette assemblée, le ministre Roger Patrick Millimono s’est prononcé sur l’impact de la COVID-19 sur le secteur l’agricole et de l’élevage.
« La COVID-19 est apparue dans notre pays précisément le 12 mars 2020. Et depuis cette date à nos jours elle continue de sévir. Elle a impacté tous les secteurs économiques et sociaux notamment l’agriculture. Au niveau de l’agriculture, les producteurs de pomme de terre ont quelque sèche. Presque toutes leurs productions ont été perdues parce que qu’ils n’ont pas pu écouler vers les marchés intérieurs et extérieurs. Il y a aussi de grands risques au niveau des producteurs d’anacarde. Du côté de l’élevage, des pertes de poulets et de bétails. Au niveau des poulets, ça s’élève en douzaine de milliers de poulets qui sont morts soit par manque d’alimentation. Parce que dans les mesures contraignantes qui ont été prises la mobilité spatiale a été restreinte. Donc, ce qui faisait qu’on ne pouvait pas drainer les intrants ou les aliments de volaille vers les producteurs agricoles. Cela a fortement impacté leurs productions et ça été pour eux une perte sèche » a-t-il expliqué.
Plus loin, il annonce que des mesures sont prises par le gouvernement pour soulager les éleveurs « le gouvernement a pris des mesures d’accompagnement entre autre pour le secteur de l’anacarde. Le gouvernement a débloqué 15 milliards de francs guinéens, il a mis à la disposition des producteurs » annonce-t-il.
Concernant le secteur agricole, le gouvernement accompagne les entrepreneurs auprès des partenaires « quand un projet intervient c’est le gouvernement qui a intervenu parce que c’est le gouvernement qui signe de financement. Quand c’est un financement à rembourser ce que c’est le gouvernement qui finance les activités agricoles que ces projets visent avec le soutien sûr d’un partenaire financier. Donc, il y a eu pas mal de projets du secteur de l’agriculteur qui ont utilisé, il y a une close souvent qu’on met dans les accords où il est dit qu’en cas de catastrophe par exemple sanitaire ou naturel, une partie des ressources peuvent servir au financement de certaines activités pour atténuer les effets néfastes de cette catastrophe. C’est ainsi donc, on a déclenché cette procédure d’urgence au niveau de plusieurs projets. Par exemple le projet de développement de l’agriculture intégré de Guinée financé par la banque mondiale, a débloqué plus de 38 milliards de nos francs pour apporter des intrants agricoles aux producteurs, des aliments de volaille et ainsi de suite » informe Roger Patrick Millimono.
Mansaré Soumah Naby Moussa pour www.actualitefeminine.com