Le mois de juin est destiné à l’enfant et le 16 juin à la journée internationale de l’enfant africain. Pour commémorer cette date, notre rédaction a tendu le micro à certaines femmes de la capitale afin qu’elles s’expriment sur les conditions de vie des enfants en république de Guinée.
De passage à la Tannerie dans la commune de Matoto, Fatoumata Sylla s’est penchée sur les enfants qui revendent à longueur de journée sur cette route « les enfants qui revendent entre les voitures pendant les bouchons c’est juste triste. Leur survie en dépend, je demande à l’autorité de nous aider pour qu’ils quittent en bordure de route. J’invite les parents à éduquer cette couche vulnérable au lieu de les exposer » lance-t-elle.
Mariame Ciré Diallo, une autre citoyenne rencontrée au rond-point de la Tannerie déplore l’abandon parental « la plupart des enfants qui sont exploités ne vivent pas avec leurs parents biologiques. Sinon comment peut-on laisser un enfant errer comme ça du matin au soir, il ne va même pas à l’école ? Ceux qui envoient leurs enfants dans la capitale pour soi-disant éduquer ceux-ci doivent prendre une conscience » déplore-t-elle.
Ces enfants exploités, sont souvent victimes de violences. Les petites filles quant à elles sont exposées au viol.
Korka Bah 622 61 12 41