Chaque année, le mois de juin est consacré à l’enfant. Une période qui permet à toutes les parties prenantes de se pencher davantage sur les conditions de vie de cette couche sociale. Dans la commune urbaine de Labé, la directrice Préfectorale de l’Education de Labé Mme Magassouba Hadja Aïssatou Diouldé ressort l’importance de la scolarisation de la jeune fille.
Selon la DPE, l’éducation de la jeune fille contribue au développement de la nation et lutte contre la délinquance dans un pays.
« Si aujourd’hui j’occupe ce poste c’est parce que j’ai étudié, j’ai accepté d’étudier. Mes parents m’ont mis à l’école et si je n’avais pas accepté je n’allais pas occuper ce poste. Quel que soit l’amour ou le respect ou la considération que les autorités pouvaient avoir pour moi si je suis en train de vendre au marché elles n’allaient pas me nommer à ce poste de responsabilité. L’enfant qui étudie, n’étudie pas pour ses parents mais il étudie d’abord pour lui-même parce qu’aujourd’hui mes parents sont décédés mais je bénéficie encore de cette formation que j’ai reçu donc la scolarisation de la jeune fille. Je demande à tout un chacun de prendre les enfants au même pied d’égalité, les filles et les garçons doivent tous étudier ils auront tous les mêmes bénéfices car ce sont des enfants, faisons en sorte que les garçons et les filles étudient » indique Mme Magassouba Hadja Aïssatou Diouldé.
Elle demande à cet effet aux parents de ne pas déscolariser les filles au profit du mariage précoce et/ou arrangé.
De Labé Mamadou Lamarana Daralabe Bah pour actualitefeminine.com 620132028