Le mois de juin considéré comme le mois de l’enfant tire à sa fin. Toutefois, les conditions de vie de cette couche vulnérable en république de Guinée sont menacées. A longueur de journée, nous enregistrons des filles qui sont violées, des enfants qui perdent leur vie en vendant différents articles. Certains n’étudient pas et d’autres sont devenus des sources de revenu pour leurs parents.
Consciente de cette panoplie de difficultés que traverse cette couche sociale, la ministre de l’action sociale, de la promotion de l’enfance et des personnes vulnérables Hadja Aïssata Daffé a annoncé que plusieurs actions sont prévues par son département pour soulager ces enfants « nous profitons du mois pour faire des plaidoiries pour la protection des enfants pas plus tard que la semaine passée, nous avons eu avec les enfants du parlement junior une plaidoirie auprès du ministère de la santé pour le renforcement de la protection reproductive pour les jeunes filles et nous profitons aussi si le parlement a atteint la fin pour son renouvellement de mandat » explique-t-elle.
Les orphelinats ne sont pas aux oubliettes dans le plan d’actions du ministère comme le confirme Hadja Aissata Daffé « je fais souvent des déplacements depuis que je suis nommée. Durant les quatre mois, j’ai fait beaucoup de déplacements dans les orphelinats avec mon équipe pour aller vers les centres d’accueil et dans le village SOS et ceci en apportant la contribution du département en vivres et en non vivres. Nous avons des partenaires pour l’accompagnement comme l’UNICEF Plan Guinée et tant d’autres qui travaillent avec nous » indique-t-elle.
Selon la ministre de l’action sociale, l’exode rural serait en grande partie la cause des violences sur les enfants « nous devons lutter contre l’exode rural parce que souvent il y a des enfants qui quittent sans le consentement des parents et il y a d’autres qui disent des liens de parenté donnez votre enfant et ils les amènent jusqu’à Conakry pour les maltraiter alors que leurs propre enfants sont à l’école. Donc nous luttons aujourd’hui avec le comité de pilotage de traite qui est dirigé par le conseil juridique de notre département » précise-t-elle.
Les défis restent tout de même énormes pour ce département ministériel à soulager ces enfants qui sont exploités et qui sont victimes de plusieurs formes de violence.
Korka Bah