L’Organisation Internationale de la Migration OIM-Guinée à travers Migrants as Messengers, a organisé une masterclass pour des journalistes évoluant dans différents médias de la place, des bloggeurs et étudiants en journalisme qui s’intéressent aux questions migratoires en république de Guinée. L’objectif de cet atelier allant du 24 au 29 juin 2021, vise à renforcer les capacités des participants sur le métier de journaliste de terrain.
Au départ, ils étaient une quarantaine de postulants à l’appel à candidature organisé par l’OIM-Guinée. Dix-sept candidatures ont été retenues pour suivre cette formation « l’objectif c’est de pouvoir rehausser le niveau des acteurs des médias en république de Guinée à travers quelqu’un qui a pratiqué le journalisme sur le terrain et sur les grandes chaines internationales, qu’il donne des canevas à nos journalistes. Nous espérons qu’à l’issue de cet atelier, les productions seront plus fructueuses, plus de qualité, qu’elles seront plus professionnelles » dit Doumbouya Mohamed membre de l’unité communication de l’OIM, responsable de tout ce qui est engagement communautaire et renforcement des capacités.
Durant ces cinq jours, ces Hommes de médias, bloggeurs et étudiants en journalisme, étaient sur le terrain pour chercher un sujet de reportage et angler leur élément. Une pédagogie qu’a adopté Atouma Diarra consultante en communication pour les Nations-Unies, reporter international de formation pour permettre aux bénéficiaires d’avoir des notions sur le journalisme de terrain « c’était une MasterClass d’échange, on a approfondi le journalisme et surtout ça été des ateliers de reportages et écriture. Je les ai initiés au travail de terrain parce que c’est ce que j’ai beaucoup fait et que j’aime le plus. On a beaucoup travaillé sur comment est-ce qu’on rédige un reportage, comment on trouve un sujet, comment on angle avec des critères et une haute exigence » explique-t-elle.
A l’issue de cette rencontre, la formatrice est rassurée que les prochaines productions de ces participants seront enrichissantes « Je lis la presse guinéenne, je la consulte et je connais aussi beaucoup de confrères mais j’étais étonnée de voir la vivacité, les critiques très constructives qui ont pu être faites. J’ai beaucoup appris, on s’est beaucoup enrichi, le travail a été collectif et c’est aussi cela le journalisme. J’ai senti qu’on veut produire plus et qu’en Guinée on est dans un contexte quand même assez compliqué. Ce n’est pas évident pour les reporters d’avoir les moyens pour faire des reportages de qualité et aussi de gagner leur vie avec et ça laisse à imaginer d’autres projets » indique-t-elle.
Néné Haoulatou Sow journaliste-reporter à la radio Espace Fm se dit apte à initier des sujets de reportage qui pourront toucher son auditoire « au cours de cette formation, on nous a appris d’anticiper le travail pour permettre à l’interlocuteur de répondre aux questions. J’ai également appris d’aller beaucoup plus en profondeur avant d’aborder un sujet initié, de chercher les personnes ressources » se réjouie-t-elle.
Au terme de l’activité, des attestations ont été décernées aux bénéficiaires et des prix seront donnés aux trois premières productions qui retiendront l’attention de la formatrice.
Hasso Bah