Les examens nationaux session 2021 débuteront le 22 juillet sur toute l’étendue du territoire national. Actuellement, élèves et encadreurs s’activent à achever les derniers programmes et intensifier les cours de révision pour permettre aux candidats à mieux se préparer pour affronter les épreuves. Toutefois, dans certains établissements, la crainte se lit sur le visage de certains enseignants et élèves par rapport à la tenue de ces examens de cette année.
Au groupe scolaire Oumou Diaby dans la commune de Ratoma, le directeur de l’établissement liste quelques dysfonctionnement liés à ce chronogramme « vraiment nous sommes inquiets pour ces dates car d’habitude nos élèves sont dispatchés partout à Conakry. Ensuite, le ministère de l’éducation n’a pas privilégié la proximité étant donné qu’il y a des jeunes filles, des enfants qui font les examens et certains n’ont jamais quitté leur quartier pour autres écoles. Il y a l’insécurité et la pluie qui s’abat dans la capitale » indique-t-il.
Au groupe scolaire Hadja Néné Konaté situé dans la commune de Matoto, la directeur général nous confie qu’il a du mal à retrouver certains centres « Le département a envoyé à des établissements qui ne sont pas tellement connus du grand public. En plus la pluie et l’insécurité routière m’inquiète. Nous avons commencé les semis interna pour augmenter la performance des candidats et nous les invitons à venir participer aux révisions car c’est pour leurs biens » a-t-il fait savoir.
Candidate au BEPC, Fatoumata Sylla se prépare pour affronter les épreuves, cependant elle exprime son inquiétude quant à la tenue des examens « les semi-interna nous aident à mieux nous forger. Seulement pour les dates qui ont été fixées par le gouvernement je déplore. Ils sont distants et nos aînés nous ont raconté la souffrance qu’ils ont rencontré donc nous invitons le gouvernement à revoir cette situation pour les prochaines sessions » lance-t-elle.
Pour l’heure, ce sont les classes intermédiaires qui font les compositions de fin d’année dans les établissements sillonnés par notre reporter.
Korka Bah 622 61 12 41