La Guinée à l’instar des autres pays se prépare à célébrer l’aïd el-Kebir. Cette fête musulmane est marquée par l’immolation d’une bête, notamment un mouton. Mais à Boké, la cherté des denrées sur le marché ne permet pase à certaines familles d’acheter un mouton dont le prix est à la hausse.
Hamdanlaye, le plus grand parc de moutons et de chèvres de la commune urbaine de Boké, les citoyens continuent à rallier ce parc ce lundi 19 juillet en vue de se procurer d’un mouton. Cette année, vu le contexte économique marqué par la crise sanitaire, le coût élevé du transport des bêtes et le mauvais état des routes, les prix ont explosé, comme l’explique Mamadou Dian Diallo, vendeur de mouton venu de Téliméle qui dresse les différents prix « actuellement on revend un mouton entre un million deux cent mille, un million cinq cent, et parfois les chèvres maliens jusqu’à deux millions ou trois millions et quelques» expose-t-il.
Tiguidanke Kaloga réside à Conakry mais chaque année elle vient fêter avec ses parents à Korera, un quartier de la commune urbaine de Boké. Trouvée à ce parc, elle est au regret de nous dire qu’elle n’a toujours pas eu de mouton « chaque année je viens fêter avec mes parents et c’est moi même qui achète le mouton de maman. Ce matin je suis là depuis maintenant trois heures mais je n’ai pa eu encore, c’est trop cher si tu n’as pas deux millions tu ne peux pas avoir le mouton, le pays est très dur actuellement » S’indigne-t-elle.
Lancinet Camara un père de famille, est surpris de découvrir des prix hautement différents de ceux de l’année dernière. L’argent en sa possession n’est pas suffisant « je duré ici, j’étais venu avec un million mais malheureusement je découvre que le prix actuel est à deux millions, donc j’ai appelé ma femme de m’envoyer 500 mille pour compléter à deux millions » explique-t-il.
Cette hausse du prix des moutons sur le marché est due aux coûts élevés du transport, et l’augmentation du prix d’achat par mouton chez les éleveurs selon les vendeurs.
Seydouba Bangoura 620 236 416