A quelques heures du baccalauréat unique session 2021, prévu ce jeudi 22 juillet sur toute l’étendue du territoire national, dans la commune de Matoto, les candidats de cet examen sont confrontés à divers problèmes. Pour preuve, pendant qu’il est 15h, la direction communale de l’éducation de cette circonscription est envahi par les candidats. Ici, les problèmes sont de nature différente, certains candidats ont reçu leurs cartes sans photos ou sans cachet et d’autres ne retrouvent pas encore les leurs.
Du côté du collège Yaguine et Fodé (Collège Yimbaya ndlr), les difficultés évoquées sont liées au processus de vérification d’identité et de la prise des empreintes. Sur les lieux, une centaine d’élèves réunis sur un balcon tente de s’engouffrer pour la porte d’une salle de classe afin de se faire enrôler. À quelques minutes de notre arrivée, ces derniers descendent, pour des raisons suivantes: la machine dédiée à ce processus est déchargée.
Interrogé aux environs de 15 heures, ce candidat exprime son amertume <<Depuis 9h je suis là. Mais il paraît que ceux qui doivent enregistrer les gens procèdent à partir d’une liste. Il n y a strictement rien. Ils disent que la machine est trop lente. Ils viennent de nous dire que la machine est déchargée. Mon inquiétude est le fait de ne pas être enregistré impacte notre réussite>> s’est-il inquiété avant d’interpeller le ministère en charge à ne pas tenir rigueur de cette procédure:
<<Le ministre il a attendu qu’il ne reste que 5 jours pour envoyer les machines en disant que c’est une politique de sécurité. Alors qu’il y a combien de candidats en Guinée. Les machines sont lentes et on envoie une seule machine par centre. Cela nous empêche d’avoir la tête tranquille. Donc je leur demande de ne pas tenir compte de cela cette année. Parce qu’ils ont commencé ça très tard. Sinon, il y aura d’échec>> a-t-il lancé.
À rappeler que le MENA a, dans une publication faite sur sa page Facebook, rassuré que cette opération de vérification d’identité et de la prise des empreintes, n’aura aucune incidence sur la participation des candidats au baccalauréat.
Mansaré Soumah Naby Moussa pour www.actualitefeminine.com