Sur instructions du Président de la république, les autorités du ministère de la santé ont procédé à la fermeture des cliniques médicales clandestines à Conakry. Cette opération est diversement appréciée par les citoyens de la capitale, car pour d’autres ces cliniques sont là pour aider les pauvres citoyens.
C’est le cas de Salématou Camara qui explique l’importance de ces cliniques clandestines « L’État ne devrait pas fermer ces cliniques. Nous, c’est grâce à ces cliniques on fait nos traitements. Quand tu descends à l’hôpital Ignace Deen ou Donka c’est un vrai calvaire. En plus, dans ces hôpitaux si tu n’as pas d’argent ils ne vont même pas te toucher et pourtant avec ces cliniques médicales qu’ils considèrent de clandestines, les médecins ont de la pitié pour les patients, ils nous traitent en fonction de nos moyens, et d’autres même si tu n’as pas d’argent ils peuvent s’occuper de toi » a-t-elle déploré.
Cet argument n’est pas partagé chez M’Mah Soumah une autre citoyenne rencontrée au rond-point de la Tannerie dans la commune de Matoto « c’est une bonne initiative si c’est appliquée à la lettre. Il y a beaucoup de cliniques qui ne sont pas dans les normes en Guinée, l’État doit prendre sa responsabilité pour sauver les citoyens. Nous voyons souvent dans certaines cliniques il n’y a que deux lits pour les patients ce n’est pas normal. Je demande à l’État de construire les hôpitaux pour les citoyens, si tu vois aujourd’hui il y a beaucoup de cliniques c’est que les hôpitaux publics ne sont pas nombreux et ils ne s’occupent pas des patients comme ça se doit » lance-t-elle.
À signaler que, l’inspecteur général de la santé Dr Damany Keita, a annoncé des sanctions pénales contre les récidivistes à cette opération.
Mansaré Soumah Naby Moussa pour www.actualitefeminine.com