Dans un communiqué lu sur les ondes de la télévision nationale dans la nuit du lundi 27 septembre, le comité national du rassemblement pour le développement (CNRD), a revu à la baisse le prix des produits pétroliers à la pompe de 11.000 GNF à 10.000 GNF.
À la gare routière de Matam, cette baisse n’a pas connu d’influence sur le transport. Selon Moussa conducteur de minibus, la baisse du prix du carburant n’a rien à avoir avec le transport, mais plutôt au problème d’infrastructures routières.
« La baisse du prix du carburant n’a rien à avoir avec le transport, le problème ce sont nos routes. Les pièces des véhicules coûtent chers. Si la route est bonne, ce que tu consommes à 80.000, tu vas le consommer à 50.000 GNF. Donc le transport reste intact, d’ici à Faranah à l’heure-là c’est 150.000 GNF » explique-t-il.
Sur les lieux, Aminata Samoura en partance pour Faranah décrie l’attitude des chauffeurs « Le prix du carburant a baissé, mais au niveau du transport rien n’a changé. Je dois bouger pour Faranah, j’ai payé 150.000 pour ce minibus. Normalement si le CNRD a fait baisser le prix du carburant, les chauffeurs doivent revoir eux aussi le transport, mais on comprend que le problème de la Guinée, ce n’est pas seulement les dirigeants, la population aussi fait partie. Je demande aux autorités de faire un communiqué sur le prix des transports et de le mettre en vigueur, sinon nous allons continuer à souffrir comme avant » a-t-elle lancé.
À signaler que même dans la capitale Conakry, les tronçons sont fixés à 2000 GNF. Seuls quelques chauffeurs acceptent de prendre à 1.500 GNF le tronçon.
Mansaré Soumah Naby Moussa pour www.actualitefeminine.com