A Boké malgré la baisse du prix de carburant et la diminution du transport, le coût des produits de première nécessité n’a connu aucun changement. Le constat est palpable, le prix de plusieurs denrées alimentaires, comme le sac de riz, du sucre et même des bidons d’huiles sont intacts.
Fatoumata Macka est vendeuse détaillante de sucre « ils n’ont rien diminué, le sucre est jusqu’à présent à 460 mille francs, nous aussi on revend de 11 à 12 mille le kilo. Si le prix a baissé, ce n’est pas le cas à Boké » déclare-t-elle.
Même constat du côté des vendeuses du riz affirme Adama Bonia Camara « le prix d’un sac de riz n’a pas du tout changé. Bangladesh est à 330 mille francs, CIAO à 310 mille francs, et on revend le kilo à 8.500 » indique-t-elle.
Seny Doré est une femme qui revend de l’huile de palme au marché hangar, elle reconnait que le prix de cette denrée n’a également pas connu de changement, avant de donner les raisons « le bidon d’huile on le transporte jusqu’à présent à 10 mille, et jusqu’au marché à 12 mille » expose-t-elle.
Ces conditions de vente ne favorisent pas aux clients à trouver les condiments témoigne Aicha Cissé une femme au foyer « avec cette conjoncture venir au marché avec 20 mille, on ne peut plus trouver tous les condiments » explique-t-elle.
Pourtant la cherté des prix au marché a toujours été justifiée par la hausse du prix du carburant et la fermeture des frontières, mais aujourd’hui hélas rien n’a encore changé.
Seydouba Bangoura 620 236 416