A Boké plusieurs produits prêts à la consommation ne sont pas couverts. C’est un constat dans le centre-ville de la commune urbaine. Ces aliments non hygiéniques sont achetés et consommés par la population à la base par méconnaissance. Pourtant, cela provoque un grand danger pour leur santé selon les spécialistes de la santé publique.
C’est palpable un peu partout dans la préfecture de Boké ! Il s’agit par exemple des boulettes, des galettes, des poissons grillés, des brochettes de viande ainsi que d’autres aliments de ce genre non lavable avant la consommation exposés à l’air libre. Ce qui devient une menace pour la santé des habitants, surtout que Boké est une zone d’exploitation minière qui devient de plus en plus polluée par l’effet de la menace de l’environnement. Binta Baldé citoyenne rencontrée au centre-ville s’inquiète « beaucoup revendent sans le respect des règles hygiéniques, les aliments ne sont pas couverts, il y a la poussière et les mouches viennent se poser dessus, parfois il y a même les galettes qui tombent à terre on ramasse pour le revendre encore, et tout cela provoque la maladie » informe cette citoyenne de la commune urbaine de Boké.
Cette autre citoyenne Mariam Compo se méfie toujours d’acheter les aliments non couverts « j’ai toujours bien vérifié ce que je dois acheter parce qu’il y en a qui ne respecte aucune mesure hygiénique, donc pour ma propre santé je ne n’achète pas» se prévient-elle.
Docteur Doussou Diallo l’une des spécialistes en santé hygiénique à l’hôpital régionale de Boké, explique les dangers que cela peut en courir pour les consommateurs « l’hygiène permet de garder sa santé, on reçoit beaucoup de cas de malades de gastroentérite, surtout de fièvre typhoïde parce que l’hygiène n’est pas là, les parents même ne prennent pas soins d’eux-mêmes » a-t-elle exposé.
Exposer les aliments aux intempéries de la nature, c’est contribuer à la distribution de la maladie à grande échelle. C’est pourquoi Doussou Diallo interpelle la population « même si tu as faim il ne faut pas acheter un aliment qui n’est pas couvert, parce que vouloir manger ça, provoque d’autres maladies, même si un sachet d’eau je préfère boire que d’acheter ces aliments, j’invite les citoyens de ne pas acheter un aliment qui n’est pas couvert » suggère la spécialiste.
Dans la commune urbaine de Boké, on nie encore la présence d’un service de sécurité chargé pour le contrôle des aliments en vente, allant dans le respect des règles de l’hygiène. En attendant, aux citoyens de distinguer désormais avant d’acheter tout aliment prêt pour la consommation.
Seydouba Bangoura 620 236 416