La célébration de la journée internationale de la fille se poursuit en république de Guinée. Ce mardi 12 octobre 2021, les organisations partenaires de Plan International ont organisé une activité dénommée TECOVA, ceci pour donner la voix aux jeunes filles durant une heure comme dirigeantes d’institution internationale.
Il s’agit de quatre institutions notamment Child Fund, SOS, CRS et Plan International à accueillir dans leurs locaux des jeunes filles qui prennent les rennes de ces entités internationales basées en Guinée. L’objectif est de montrer que les filles peuvent également prendre des décisions.
« Le message qu’elles utilisent le numérique comme un atout pour développer leur capacité. Certaines sont victimes de harcèlement à travers leurs photos donc c’est pour les sensibiliser afin qu’elles sachent l’importance du numérique » explique Massoud Barry présidente, fondatrice de l’Organisation aux Secours des Handicapés OSH-Guinée.
Cette année, le thème retenu par les Nations-Unies est ‘’ Génération numérique, notre génération’’. Cependant en matière d’éducation en république de Guinée, selon le MICS 2018, 37,6% des filles en âge de fréquenter l’école primaire n’y sont pas scolarisées. 50,5% des filles n’achèvent pas le cycle complet de l’école primaire. Face à cette situation inquiétante, celle qui a remplacé le représentant de Child Fund au compte d’OSH-Guinée Aïssatou Bah, a formulé des recommandations à l’endroit des dirigeants du pays.
« Favoriser la scolarisation des filles pour leur préparer à un avenir meilleur ; Faciliter leur accès à internet pour réduire l’inégalité entre les filles et les garçons ; Promouvoir la communication entre les parents et les filles afin de les sensibiliser sur les risques liés à l’utilisation de l’internet (les réseaux sociaux) ; S’impliquer activement dans la promotion des droits de la fille en impliquant d’autres partenaires » lance-t-elle.
La dernière étape de cette tournée est à Plan International. Son représentant pays a promis d’œuvrer dans l’éducation de la fille « c’est de former, accompagner, éduquer, aider les jeunes filles, les femmes à savoir comment utiliser cette puissance technologique. On est prêt à accompagner, à outiller, les échanges de la politique technique et financière des filles à mieux se représenter et pourquoi ne pas tourner une puissance dans l’utilisation technologique. Aujourd’hui tous ceux qui savent utiliser cette technologie c’est déjà un point très avancé dans l’entrepreneuriat et tout » indique M. Johnson.
Pour clore cette journée de plaidoyer, les structures organisatrices ont fait une présentation de leurs activités et perspectives pour la promotion de la fille en république de Guinée.
Hasso Bah