Malgré les campagnes de sensibilisation et les opérations de déguerpissement entamées par l’autorité en place, des femmes étalagistes continuent d’exposer leurs marchandises en bordure de route. Du rondpoint de Cosa en passant par Sonfonia jusqu’à la Cimenterie Kagbelen, elles sont nombreuses ces vendeuses qui envahissent les routes principales pour écouler leurs articles.
A Cosa dans la commune de Ratoma, Mariam Sidibé revend de la friperie. Elle a décidé de rester au bord de la route pour diverses raisons « Nous sommes là du matin au soir, nous payons le droit du marché mais à chaque fois ils augmentent le prix. Actuellement dans les boutiques on paie 1500 GNF, d’autres 1000 et 5000 GNF selon leur humeur. Maintenant on n’arrive même pas à écouler c’est pourquoi je viens au bord de la route pour vendre » argumente-t-elle.
Cette autre vendeuse Mariame Diallo dénonce le désordre dans le marché « on souffre beaucoup dans le marché, les conteneurs ne nous permettent pas d’écouler les marchandises et les places sont octroyées par affinité du coup je viens au bord de la route » indique-t-elle.
Ces vendeuses invitent les nouvelles autorités à leur donner des places adéquates et ont dénoncé ‘’ l’arnaque’’ des administrateurs des marchés.
Korka BAH 622 61 12 41