Si la levée des barrages à l’intérieur du pays a fait des heureux, d’autres par contre n’ont pas apprécié cette décision du CNRD. Dans la ville de Mamou, elles sont nombreuses ces femmes qui pratiquent la route nationale pour leurs activités génératrices de revenu, à exprimer leur crainte face à cette annonce.
Dans la commune urbaine de Mamou, ville carrefour, des usagers de la route craignent l’insécurité. C’est le cas de Mariatou Beavogui qui fait le commerce « si certains crient victoire, nous les femmes qui faisons le commerce de l’huile, qui marchons avec de l’argent sommes inquiètes étant donné que Mamou est réputée être une ville de braquage par arme. Si maintenant on supprime toutes ces dispositions sécuritaires, comment allons-nous faire ? J’invite le gouvernement à garder quelques barrages sur cette route nationale» s’inquiète-t-elle.
Diallo Fatoumata une autre commerçante n’approuve pas aussi la levée des barrages « je n’ai pas aimé cette suppression des barrages car nous sommes maintenant exposés aux bandits. Dès fois, ils nous suivent de la sortie de la gare routière jusque-là où ils veulent nous braquer. J’invite le gouvernement à créer une patrouille au niveau des principales routes utilisées par les usagers qui font des déplacements avec de l’argent » suggère-t-elle.
Il faut notifier que plusieurs usagers de la route notamment les commerçantes font recours aux sociétés de téléphonie en place pour garder leur argent dans un compte.
Mamoudou