Depuis jeudi dernier, le haut commissariat des Nations-Unies à travers sa représentation en Guinée était à Sangaredi dans le cadre de la célébration de la journée mondiale des droits de l’Homme.
Cette journée décrétée par l’ONU est commémorée pour sa 73ème anniversaire à travers le monde. Elle est célébrée cette année sous le thème « réduire les inégalités faire progresser les droits de l’Homme ».
A Sangaredi dans la maison des jeunes, cette cérémonie organisée par le haut commissariat des Nations-Unies a réuni les autorités locales, préfectorales et régionales de Boké en présence d’une forte population venue pour la circonstance. Le responsable de l’unité de renforcement des capacités de coopération technique au bureau du haut commissariat des Nations-Unies en Guinée ONU droit de l’Homme Thierno Sadou Diallo, s’est exprimé sur l’importance de cette journée, sa délocalisation dans les villes de l’intérieur et ses objectifs.
«Contrairement aux autres années où on célébrait cette fête au palais du peuple, le haut commissariat des Nations-Unies a décidé de se rapprocher des communautés pour faire en sorte qu’il y ait une véritable culture des droits de l’Homme, mais aussi véhiculer des messages d’égalité de non discrimination qui est au cœur de cette campagne. L’article premier de la déclaration universelle des droits de l’Homme est: tous les hommes naissent libres et égaux en droit et en dignité: l’objectif c’est de faire en sorte que les autorités nationales renforcent les efforts pour réduire au maximum les inégalités entre hommes et femmes » vise cette institution onusienne des droits de l’homme en Guinée.
Pour sa part, la responsable du programme des jeunes filles leaders de Guinée, une ONG qui milite pour la cause des femmes et filles victimes de violences a fait des recommandations « ma recommandation aux autorités de Sangaredi tout d’abord c’est de les prouver qu’on ne peut pas aspirer à la protection des droits de l’Homme sans pour autant rendre en compte la dimension des droits des femmes qui est aujourd’hui une couche très importante de notre population. Il faut que les autorités de Sangaredi donnent les moyens aux jeunes filles d’accéder à l’éducation, à un environnement saint et sécurisé dans lequel elles peuvent s’épanouir et surtout ne pas forcer ces jeunes filles à se marier à base âge pour leur permettre de poursuivre leurs études » plaide-t-elle.
Face aux multiples violences faites aux femmes y compris les filles, Oumou Khayrou Diallo invite les autorités judiciaires et administratives à tous les niveaux de rendre justice sur les cas de violations des droits de la femme.
Seydouba Bangoura 620 236 416