Suite au retour de capitaine Moussa Dadis Camara président du CNDD ce mercredi 22 décembre 2022 en république de Guinée, des organisations de défense des droits humains à savoir la FIDH, l’OGDH, l’AVIPA, MDT, ont souhaité l’ouverture du procès concernant les tueries du stade du 28 septembre en 2009. Interrogée dans l’émission MIRADOR, Mme Aïssatou Bah directrice du bureau Afrique de la FIDH, interpelle les autorités nationales de mettre tout en œuvre pour que Moussa Dadis Camara soit à la disposition de la justice.
« Pour nous FIDH, l’OGDH et l’AVIPA c’est important que tous les accusés soient présents pour l’ouverture du procès. Moussa Dadis Camara étant la personne la plus haute placée infiltrée dans ce dossier, il était essentiel qu’il soit présent déjà pour les victimes qui demandent à ce que ce procès se tienne depuis 12 ans, mais aussi la présence de tous les accusés pour assurer une manifestation de la vérité à la hauteur de la gravité des faits » a fait savoir dame Aïssatou.
Poursuivant, elle interpelle les autorités nationales en ces termes « le message il est très clair, il est d’abord adressé aux autorités guinéennes, parce que Moussa Dadis Camara a été inculpé par la justice guinéenne. Donc maintenant qu’une personne inculpée a commis aussi des crimes graves, a un dossier aussi emblématique est de retour au pays il est important que les autorités nationales mettent tout en œuvre pour garantir qu’il soit à la disposition de la justice, pour qu’il soit présent pour l’organisation et la tenue de ce procès. Donc ça il relève vraiment de la responsabilité des autorités nationales et on a bon espoir. Comme je le disais tout à l’heure, les signaux qui nous ont été envoyés à tous et à toutes soient poursuivis par des actes concrets pour s’assurer que la justice nationale puisse faire son travail » a-t-elle lancé.
Elle a aussi souhaité que toutes les conditions soient réunies pour que ce procès se tienne dans les meilleures conditions.
Mansaré Soumah Naby Moussa pour actualitefeminine.com