Actuellement dans la capitale guinéenne, les jeux de hasard sont la convoitise de plusieurs femmes. Devant les kiosques, elles misent au quotidien avec un tarif qui varie entre 2000 à 4000 GNF sur leurs clubs favoris à travers des numéros. N’ayant pas une source de revenus, la plupart le font pour subvenir à leurs besoins.
Rencontrée devant un kiosque de la place, Madame Bangoura Yarie se dit satisfaite des jeux de hasard « je me réjouis des jeux de hasard car le plus souvent je gagne mon quotidien et c’est mieux que de faire la prostitution ou de mentir. Nous les femmes jouons aux jeux de boules alors que les hommes jouent à tout » indique-t-elle.
Même si dame Bangoura tire profit, elle rencontre cependant des difficultés « lorsque je viens pour jouer au niveau de quelques kiosques il y a assez d’hommes donc ils ne me laissent pas jouer à temps et il y a un compromis de temps. Pourtant nous sommes tous venus pour le même but alors je les invite de nous permettre de combiner au même moment qu’eux » lance-t-elle.
Toutefois, des religieux décrient les jeux de hasard. Selon Yarie Bangoura, elle cherche l’argent pour nourrir sa famille « tant que je n’ai pas d’argent avec lequel me nourrir ainsi que l’ensemble de ma famille je n’écouterai pas les religieux qui sensibilisent sur l’impact de ces jeux de hasard. Cette même religion interdit la prostitution, le vol, l’escroquerie et tous ces aspects sont pratiqués alors pourquoi se focaliser sur les jeux de hasard et laisser le vrai problème ? » S’interroge-t-elle.
A la fin de l’entretien, notre interlocutrice invite les femmes qui ne travaillent pas à s’intéresser aux jeux de hasard pour éviter d’être à la merci de certains hommes.
Korka BAH 622 61 12 41