Malgré la dénonciation des activistes qui œuvrent dans la défense des droits de l’enfant en république de Guinée, cette couche sociale rencontre jusqu’à présent des difficultés. Dans les familles, des enfants sont devenus des sources de revenu pour leurs parents. Après les cours au lieu de se reposer ou faire des cours de révision, ils sont contraints d’aller au bord de la route pour écouler divers articles.
Au rond-point de Matoto, Dialikha et sa jeune sœur profitent de l’embouteillage pour revendre des sachets d’eau fraiche. Ne se souciant guère de leur sécurité, elles s’affairent à écouler leurs marchandises pour ensuite faire le compte-rendu à leur maman « je fais la 3ème année et ma maman m’instruit chaque fois de venir au bord de la route lorsqu’il y a l’embouteillage pour revendre de l’eau. Vu qu’on n’a pas assez de moyens, c’est avec ça qu’elle paie ma scolarité. Ma jeune sœur et moi, nous nous mettons à l’extrémité pour vendre l’eau et attendons quand les voitures ne bougent pas pour revendre notre marchandise » dit-elle.
Ils sont nombreux ces enfants qui sacrifient leur épanouissement contre leur gré pour soulager leur famille. Une situation qui devrait interpeller toutes les parties prenantes sur cette autre problématique liée aux conditions de vie des enfants en république de Guinée.
Korka BAH 622 61 12 41