Au rond-Point de Cosa dans la commune de Ratoma, les vendeuses craignent pour leur sécurité. La présence des jeunes qui se font passer comme dockers perturbent les vendeuses et leurs clientes. Certains jeunes sont présents dans ce marché pour dérober des portefeuilles ou des téléphones à ces femmes. Ces vendeuses craignent notamment la nuit pour ne pas être victimes de vandalisme.
Assise devant sa marchandise, Diallo Mariama Ciré vendeuse au rondpoint Cosa, craint pour sa vie. N’ayant pas d’autres issus, elle est obligée de rester pour avoir son quotidien. Mais la présence de ces jeunes dans ce marché n’est pas du tout appréciée par cette mère de famille « nous nous sommes organisées à ce que d’aucunes sortent le matin et les autres à partir de 18h jusqu’à 22h mais nos vies sont menacées surtout la nuit. Actuellement les forces de sécurité ne circulent pas et ici il y a des jeunes qui viennent la nuit drogués pour soutirer nos portefeuilles. Lorsque nous nous levons pour revendre, ils en profitent soit avec nous ou les clients, une situation dès fois qui soulève une grande confusion entre nous puisqu’ils peuvent sous-entendre que c’est nous qui avons dérobé alors que ce sont les jeunes brigands. Ils volent même des bagages, ils se font passer comme des dockers alors qu’au fond ce sont des voleurs. La plupart de ces jeunes quittent loin pour venir ici » déplore-t-elle.
De son coté, Camara Safiatou une autre vendeuse, précise que ces jeunes sont agressifs et personne n’ose dénoncer « je revends dans le grand marché de 13h jusqu’à 17h et je viens au bord de la route pour écouler le reste de la marchandise. Mais ici il ne faudrait pas rester distrait sinon ces soit disant transporteurs de bagage vont venir soutirer vos biens sans que vous ne vous rendez compte et pire ! Personnes ne s’impose puisqu’ils sont agressifs et chaque fois nous sommes témoins de vol de téléphones et portefeuilles des femmes et cela ce sont des jeunes dont l’âge varie entre 10 12 à 18 ans tous ayant pris des stupéfiants » dit-elle.
Au terme de l’entretien, ces femmes invitent les nouvelles autorités à poster des gendarmes ou des policiers pour assurer leur sécurité.
Korka BAH 622 61 12 41