Après la mise en place du Conseil National de la Transition CNT samedi dernier, des femmes de la capitale ont formulé des recommandations aux membres de cette institution nationale.
Maïné Traoré citoyenne rencontrée sur la transversale Cosa-Tannerie se penche sur les cas de viol sur mineure « j’espère que maintenant avec le CNT qui est connu par tout le monde même si ça ne fait pas l’unanimité, qu’il proposera des lois strictes pour punir les personnes qui violent les jeunes filles. Que l’ensemble des membres de cette institution se rappellent qu’ils ne sont pas là-bas pour leur propre intérêt mais pour l’intérêt de toute une nation » lance-t-elle.
Diallo Fatoumata étudiante dans une université privée de la place, voudrait que les membres du CNT se concentrent sur l’employabilité « moi en tant qu’étudiante qui sera bientôt diplômée, j’aimerais réellement que le CNT fasse des lois pour qu’on puisse enfin créer des possibilités d’emplois. Ensuite que le viol ou harcèlement sexuel au travail soient la priorité des membres du CNT » sollicite-t-elle.
Sylla Bountouraby vendeuse au marché de Cosa dans la commune de Ratoma, a également exprimé son souhait par rapport aux marchés publics « je sollicite que nos marchés soient régularisés comme les autres pays et que les chefs de bureau des marchés arrêtent d’arnaquer les vendeuses. Assurer également notre sécurité, je souhaite bonne chance à cette équipe » suggère-t-elle.
Les membres du CNT auront la lourde tâche d’élaborer de nouvelles lois, en vue d’organiser les élections nationales, mais aussi du respect des droits humains en république de Guinée.
Korka Bah 622 61 12 41