A Cosa, dans la commune de Ratoma, les usagers de la route sont confrontés à un calvaire à chaque passage des trains. Obligés d’attendre le passage des trains qui parfois retardent et d’autres tombent en panne au beau milieu des rails, ils sont confrontés à des embouteillages incommensurables, des cas d’accidents mais aussi des pickpockets.
Aux heures de pointe notamment à 8h30 minutes, les usagers de la route s’empressent de quitter les rails. Conscients du passage des trains qui retardent souvent, ils veulent coûte que coûte quitter les lieux pour ne pas perdre assez de temps. Au passage de chaque train au niveau de Cosa dans la commune de Ratoma, c’est du tohu-bohu !
Mariam Camara vendeuse installée tout près des rails à Cosa craint pour leur vie « nous risquons nos vies le fait d’être là car à chaque fois si le train est en train de passer nous sommes obligées de nous arrêter devant nos marchandises pour ne pas que les passants ou les automobilistes les fassent tomber. Je demande à l’autorité de nous aider à avoir un moyen de passage pour la population partout où le train passe car ça pourrait diminuer les accidents » sollicite-t-elle.
Diallo Fatoumata étudiante dans une université privée de la place, est déjà en retard. Comme tous les autres, elle fait la queue en attendant que le train passe « à chaque fois que nous venons pour passer ici lorsque le train passe il y a des jeunes qui s’infiltrent pour retirer nos téléphones ou sacs et courir vers le marché et cela plusieurs fois. S’il y a une passerelle comme celui de la Cantine, ça allait nous soulager car là il n’y aura pas d’embouteillages avec les passagers sauf ceux qui ont des engins roulants. J’’aimerais bien que les forces de l’ordre viennent rester tout près des rails au moment que le train passe pour sécuriser les gens qui traversent surtout les femmes » suggère-t-elle.
Même son de cloche chez Traoré Bintourayah assise derrière le volant de sa voiture très énervée « nous rencontrons des difficultés pour passer et cela crée des embouteillages. Que le gouvernement nous aide à avoir des passerelles » dit-elle.
Cosa n’est pas le seul axe confronté à ce calvaire, Sur la transversale Aéreport-Bambeto, au CHU de Donka et autres lieux où le train passe, les usagers ont du mal à se retrouver.
Korka BAH 622 61 12 41