Le président de la république transitionnelle avait pris l’engagement de revoir à la baisse les prix des denrées alimentaires en janvier 2022. Cependant, cette promesse faite par Mamadi Doumbouya n’est pas réalisée. Le marché est très cher ! Vendeuses et clientes dénoncent la cherté des denrées de première nécessité.
Au marché de Cosa dans la commune de Ratoma, le bidon d’huile d’arachide s’obtient à 370.000 GNF et le sac de riz Bengladesh à 310.000 GNF. Les autres denrées ont connu une inflation sur le marché. Bintiyah Soumah vendeuse à Cosa déplore la promesse non tenue du président de la transition guinéenne « le président Doumbouya a commencé à prendre des promesses non réalisables puisqu’il avait donné un temps aux commerçants et les grossistes ont fait de leur mieux pour réduire à 10.000 GNF sur le sac de Bengladesh. Le gouvernement avait dit janvier et jusqu’à présent rien aujourd’hui nous sommes le 15 mars et le mois de ramadan arrive à grand pas, si réellement il sait qu’il ne peut pas diminuer les prix qu’il s’abstienne de prendre des promesses qui n’aboutissent pas » déplore-t-elle.
Venue acheter des condiments pour la cuisine, Diallo Salimatou s’inquiète de cette flambée des prix sur le marché « actuellement les prix sont exceptionnels car tout est entrain de grimper. Si tu avais l’habitude de venir avec 25000 GNF, ce n’est plus le cas maintenant. Nous souffrons énormément surtout qu’il y a des maris qui sont partis à la retraite, d’autres ne travaillent pas » alerte-t-elle.
Il faut rappeler que le mois de ramadan approche à grand pas et les vendeurs profitent de cette occasion pour augmenter le prix des denrées. Pourtant, lors de la célébration de la journée internationale des droits de la femme le 8 mars dernier, Colonel Mamadi Doumbouya avait promis de revoir le prix des articles à la baisse. Reste à savoir si cette annonce verra jour.
Korka BAH 622 61 12 41