C’est sur fond d’un film à court métrage sur la grossesse non désirée en milieu scolaire que le site www.Actualitefeminine.com et les ONG Amnesty international, WAFRICA, mon enfant ma vie et VIMIPROFI-GUINÉE ont poursuivi ce jeudi 24 mars leur série de sensibilisation sur la prévention des VGB en milieu scolaire et communautaire. Cette deuxième étape a touché le milieu communautaire notamment les femmes et jeunes filles de la commune de Ratoma sous les thèmes « Grossesses non désirées, Éducation sexuelle et la gestion des menstrues ».
Selon Alhassane Bah membre d’Amnesty international, cette synergie d’actions est d’avoir un objectif commun <<pour nous Amnesty on a pensé à solidifier les activités c’est-à-dire discuter avec d’autres organisations afin qu’on se mette en collectif travailler ensemble pour qu’on atteigne un objectif commun parce que tout le monde travaille sur la question de VGB>>, a-t-il fait comprendre.
Pour sa part, Hassatou Lamarana Bah du site www.Actualitefeminine.com explique l’objectif de cette activité <<l’objectif c’est de parler à ces mamans, à ces jeunes filles que ce soit en milieu scolaire ou communautaire qu’elles sachent comment elles doivent se prendre lors des rapports sexuels pour éviter les maladies sexuellement transmissibles mais surtout les grossesses non désirées. Le message clé qu’on a voulu lancer à ces jeunes filles c’est l’abstinence parce que quand une fille s’abstient aujourd’hui, elle aura l’avenir et nous avons besoin des femmes entrepreneures, des femmes ministres qui émergent pour le Développement de la Nation. Tout cela ne peut se faire s’il y a des difficultés, s’il y a des problèmes au préalable>>, a-t-elle expliqué.
Au terme de cette action, les structures organisatrices attendent de ces bénéficiaires « une restitution auprès des autres. Et ce qui m’a plu il y avait des mamans ici, ces mamans pourront à l’avenir échanger avec leurs enfants surtout qu’elles ont visionné ce film elles ont compris qu’il faudrait communiquer avec son enfant, briser le tabou autour de l’éducation sexuelle>>, a lancé Hassatou Lamarana Bah.
En sa qualité de participante, Aminata Cissoko promet d’être la Porte-voix de ces ONG <<ce que j’ai compris c’est de ne pas faire l’éducation sexuelle un tabou parce que comme moi j’ai une jeune fille je dois causer avec elle, la sensibiliser pour ne pas qu’elle sorte pour faire des bêtises. Au sortir d’ici je serai une messagère auprès des autres femmes pour qu’à leur tour elles puissent causer avec leurs jeunes filles>>, a-t-elle rassuré.
Les organisateurs comptent élargir cette action lors des 16 jours d’activisme prévus pour le mois de novembre, en se focalisant vers les îles.
Mansaré Soumah Naby Moussa pour actualitefeminine.com