A quelques jours du démarrage du mois saint de ramadan, les produits de forte consommation affichent toujours des prix chers sur le marché à Boké. Dans la région, les femmes s’inquiètent et appellent les autorités à faire face à cette situation.
Quelques jours seulement nous séparent du ramadan. A Boké, les fidèles musulmans préparent ce mois de pénitence dans un contexte où les produits ne sont pas abordables sur le marché. Mabinty Tambassa, vendeuse au marché Hangar, explique la conjoncture actuelle du marché « ce qu’il nous avait promis on n’a encore rien vu comme changement au marché, on pensait que les prix vont baisser, mais ils ne font qu’augmenter. Aujourd’hui un sac de riz Bangladesh est à 330 mille, le sucre à 410 mille et ça il y a même des sacs qui ne contiennent pas 50 kilos, parfois c’est de 46 à 47 kilos. Donc on revend un kilos du riz Bangladesh à 7 mille, CIAO à 6.500 et le kilo du sucre à 10 mille » a-t-elle détaillée
Dans la même lancée, Aminata Keita vendeuse de poisson explique non seulement la cherté liée à son petit commerce mais aussi en tant que femme au foyer elle ne se réjouit pas des différents prix qu’affichent les produits alimentaires « actuellement si on vous dit que le marché est abordable on a menti, un seul petit poisson qu’on vendait à 10 mille est à 15 mille aujourd’hui parce que le prix du carton a connu une hausse. La seule chose qu’on peut apprécier c’est la légume de tomate, même les aubergines sont chères. 20 mille qu’on nous donne comme dépenses qu’est-ce que cela va nous suffire ? Sauf ‘’lafidi’’ » se lamente-t-elle.
Mariam Bangoura quant à elle, appelle le président de la transition Colonel Mamady Doumbouya à aider la population «Doumbouya qu’il nous aide c’est trop dur actuellement » lance-t-elle.
La plupart des citoyens comptaient sur le président de la transition pour revoir les prix à la baisse comme il l’a annoncé après la prise du pouvoir.
Seydouba Bangoura 620 236 416